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Le deuxième volume de la collection Cooking by the Book est consacré à la carrière du légendaire E-40.
Vous pouvez vous le procurer sur le site des éditions FP&CF, en version française ou anglaise.

The zine is available in English

Pour fêter ce nouveau numéro et accompagner l’été indien, ISSUE vous offre cette chanson inédite.

ISSUE « I Can’t Stand It »


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Pour rappel, l’idée de le collection Cooking by the Book est de faire à chaque numéro le focus sur un rappeur, un label, un groupe ou un sous-genre de rap. Les histoires peuvent être lues indépendamment les unes des autres, mais toutes ensembles elles dessineront un panorama que l’on espère assez complet de l’Histoire du rap et des figures qui l’ont marqué.

Je m’occupe des textes, Hector de la Vallée des illustrations. Le tout est mis en page par Guillaume Grall et publié par Les éditions FP&CF. Chaque numéro sera disponible dans une version traduite en anglais et accompagné d’un mp3 (remix, morceau inédit, etc.) à télécharger ici ou sur le site des éditions FP&CF.

Le deuxième volume de la collection sera libéré au monde le 25 septembre prochain. Centré sur le parcours du légendaire E-40, ce nouveau CBTB raconte aussi l’histoire de trois générations de la famille Stevens et les débuts du rap de la Bay Area. Et pour fêter ça, nous organisons un évènement de lancement au Complot à Paris, de 19H à 00H00. On espère vous y voir nombreux, des exemplaires seront disponibles sur place et l’alcool devrait couler à flot.

Cliquez ici pour accéder à l’évènement Facebook.

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Au même titre que le mystère des statues de l’Île de Pâque ou des pyramides de Gizeh, celui des cris de dauphins et de baleines dans les disques de rap a été l’objet d’une enquête internationale. (cf. indice 1, indice 2, indice 3)
X.O. & Remi de Mac Dre, Killa Whale de Dre Dog (alias Andre Nickatina), Flashin’ d’E-40, Die Young ou Warfaces de The Jacka, Pull Ya Pants de Lil B ou Pussy Whipped de Mac Mall, voilà les pièces à convictions rassemblées par l’interpol rap. Et ce ne sont que les petits bouts émergés d’un iceberg qui, comme l’a relevé l’un de nos inspecteurs, tend à démontrer que les cris de mammifères marins sont à la Bay Area ce que le « triggerman » est à la Nouvelle-Orléans.
La principale question de ce dossier porte sur les origines de ces bruits de cétacés. Le commissaire Marty a eu la bonne idée de demander l’aide du regretté DJ Matthew Africa qui, comme à son habitude, a apporté les éléments nécessaires à la clôture de l’enquête :

It’s not a sample.
Living in the Bay, one becomes inured to the constant sound of dolphins one hears everywhere at all hours. You learn to tune it out, the way one might become accustomed to other ceaseless noises, like cicadas, crickets or Drake on the radio.
The 40, Jacka and B recordings were presumably made in studios that were improperly insulated and recorded by engineers who had lost their ability to hear ambient dolphin frequencies. Fortunately, dolphins being highly intelligent, sympathetic creatures, they chose to make their calls in time and in tune with the tracks being recorded.

Donc, s’il y a des cris de dauphins dans le rap de la Bay Area, c’est parce que des dauphins peuplent les eaux de la baie. Tout simplement. Mais alors, que penser de la présence de ces autres cris dans de nombreuses chansons de la même région :

Ces rugissements sont clairement ceux de dinosaures, et ils sont apparus pour la première fois sur On a Mission de The Click, extrait de leur premier album Down & Dirty. Depuis, ils réapparaissent régulièrement sur des titres de la même région. Si les bruits de dauphins et de baleines sont dus à la présence de dauphins et de baleines sur les côtes, alors cela se pourrait il que les bruits de raptors et de ptérodactyles soient dus à la présence de… WOW

Pour en avoir le coeur net, je vous invite à attendre le deuxième Cooking by The Book, dont la date de sortie sera annoncée très prochainement. Après vous avoir raconté l’histoire d’OutKast et des balbutiements du rap d’Atlanta, nous sommes allés au Nord de la Californie, voir comment s’est forgé le rap de la Bay Area à travers le parcours de son plus bel ambassadeur, le « Frederic Dard du rap américain » :

E-40